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La congrégation fête une nouvelle centenaire en France

1- Toute la congrégation - Date de parution 31/01/2005
Le 21 janvier 2005, jour précis de son anniversaire, la communauté de la Maison-Mère fête les cent ans de Sœur Julienne FAUCHARD. Déjà très décidée, Julienne, jeune fille originaire de la Mayenne, entre en Communauté en septembre 1922, à 17 ans ! En 1924, elle prononce ses premiers vœux et est envoyée assez vite à l’hôpital public du Mans où elle prend soin des malades jusqu’en 1935. Comme une école d’infirmières ouvre ses portes dans cet hôpital, sœur Julienne y prépare et obtient son Diplôme d’État d’infirmière en 1929.

Le 21 janvier 2005, jour précis de son anniversaire, la communauté de la Maison-Mère fête les cent ans de Sœur Julienne FAUCHARD. Déjà très décidée, Julienne, jeune fille originaire de la Mayenne, entre en Communauté en septembre 1922, à 17 ans ! En 1924, elle prononce ses premiers vœux et est envoyée assez vite à l’hôpital public du Mans où elle prend soin des malades jusqu’en 1935. Comme une école d’infirmières ouvre ses portes dans cet hôpital, sœur Julienne y prépare et obtient son Diplôme d’État d’infirmière en 1929.
Toujours disponible aux appels de Dieu, traduits par ses responsables religieuses, elle accepte d’aller servir Dieu et les autres en différents établissements de la congrégation. Par exemple, durant 17 années, elle soigne les malades et soulage les petits « bobos » quotidiens des élèves au Pensionnat de La Chapelle au Riboul. Mais on la retrouve aussi bien service des personnes âgées.
L’heure de la retraite professionnelle arrive mais ne laisse pas sœur Julienne inactive. En effet pendant 30 ans elle fait partie de la communauté de Paris, entre les Halles et la Samaritaine. Elle aime ce quartier où elle est attentive à toutes les difficultés et détresses humaines. La rue Saint Denis n’est pas loin. Le Forum des Halles, lieu de rencontres de beaucoup de « paumés », non plus. Comme elle a gardé son costume religieux, on la repère facilement ; on la connaît, elle est aimée et respectée. Elle ne craint rien ni personne dans le quartier. Elle y a d’ailleurs noué de profondes amitiés, spécialement avec des Africains et elle est fière d’être citoyenne de la ville de Paris.
Elle serait encore à Paris si, en 2004, à 99 ans, une intervention chirurgicale sérieuse ne l’avait amenée à l’infirmerie la Maison-Mère pour y prend un bon temps de convalescence. Elle se remet doucement mais sûrement. Et bientôt, elle émet le souhait de retourner dans sa communauté de Paris. Mais la raison l’emportera, non sans pincement au cœur : désormais, elle fait partie de la communauté des sœurs aînées à la Maison-Mère à Évron.
Sœur Julienne garde une lucidité et une mémoire extraordinaires. De temps en temps, son œil se plisse légèrement : elle se prépare à sortir une malice qui nous surprend toujours. Dans la grande maison, elle se déplace facilement, parfois avec une cane qu’elle peut tenir à la main au lieu de s’appuyer dessus... La lecture l’occupe mais elle aimerait volontiers avoir un travail manuel ; du repassage par exemple, qu’elle faisait d’une manière impeccable dans sa communauté.

Au cours de la messe d’action de grâce du 21 janvier 2005, notre centenaire a pris la parole d’une voix absolument claire et décidée pour exprimer sa reconnaissance à Dieu pour tout ce qu’elle a reçu de sa famille, de sa congrégation, de ses nombreux amis et relations, de sa vie d’infirmière et, surtout, de toutes les grâces que le Seigneur lui a accordées. Elle ne cesse de rendre hommage à sa famille qui, dit-elle, lui a inculqué « l’ amour du travail bien fait, la pratique de la loyauté, le respect des autres, l’habitude de la prière et de donner la première place au ‘Bon Dieu’ ».

En sortant de la chapelle, le verre de l’amitié permet de prolonger la fête et les sœurs, aussi bien que le personnel de cuisine et le personnel soignant, aiment venir la féliciter et la remercier d’être ce qu’elle est. Pendant le repas de fête nous ravivons des souvenirs proches ou lointains, heureux ou plus sombres, qui ont jalonné sa longue et belle existence.
Nous souhaitons à sœur Julienne de vivre encore de longs et beaux jours parmi nous.

Photo Claude Bardoux

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